mercredi 2 mars 2011

Le poids des plûmes


J'ai tout donné, - à la dernière chemise,
Les rires, les larmes de mon passé flèché.
Dernier instant, - moment de la franchise.
Le poids des plûmes, - mesure de mes péchés.
J'ai tout donné, - à la dernière chemise,
Les rires, les larmes de mon passé flèché
Ultime moment, - instant de la franchise,
Je compte les plûmes, mes plûmes arrachées!

"Le poids des plûmes". Acrylique, graphite, collage sur toile. Acrylic, pencil, collage on canvas. 116x89 cm.

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jeudi 3 décembre 2009

Autumn forest



L'air frais et les senteurs d'automne, le chuchottement des feuilles soufflées par les montées du vent
Eveillent en moi toujours la sensation paisible d'inévitable course du temps

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mardi 1 décembre 2009

La vie d'artiste


Les jours des grands vents rien ne se vend
Les jours des pluies rien ne se vend aussi
Les jours ou il y a le soleil ses rayons nous plongent en sommeil
S’il fait chaud sans nuages tout le monde va à la plage
S’il fait beau mais froid tout le monde reste chez soi
« C’est la crise, ah bon ? Mais j’veux du jambon ! »
« Non, on va stopper les dépenses et se peser sur la balance ! »
« Mais j’ai faim, j’ai faim! Alors, j'vais prendre juste un morceau de pain… »

Bref, on va ranger ses dents sur l’étagère et essayer de manger cacher (ou pas cher)

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lundi 27 avril 2009

Cette pantomime

Ma rime est une frime
Ma frime est ma lime
Ma lime comme une cime
S’écroulant dans l’abime

Je vis de la dîme,
La dîme de vos primes
Vos primes - synonymes
Des bons millésimes

Ma vie est un crime
Le crime des enzymes
Les enzymes qui s’animent
En créant de l’infime

Je ne suis qu’un bon mime
Un mime anonyme
L’anonyme de l’estime
De mon patronyme

Ma vie est l’escrime
L’escrime d’antonymes
Les antonymes qui expriment
Ma vision du sublime

J’existe comme par un intérim
L’intérim que je brime
Que je brime, je comprime
Pour jouer la pantomime…

Cette pantomime de la vie ultime…

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mercredi 28 janvier 2009

Antony and the Johnsons "Cripple and the starfish"

I'm milk -new painting



"I'm milk", acrylique, collage, graphite sur toile 100x100 cm. 2009

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A lui


Je ne sais pas comment te dire mes ressentis à haute voix, je préfère te les décrire, alors ne m’en veux pas…
Tu sais, ces mots racontent juste combien je puisse t’aimer, si fort que ma raison est importée par le courant rapide de mes pensées
Ne m’en veux pas si je te blesse en te parlant parfois, tu sais, c’est juste une maladresse qui vite s’empare de moi…
Je réfléchis beaucoup aux choses peu importantes pour toi mais un petit bouquet de roses peut déclencher ma joie
T’exprime souvent le ras le bol d’aigreur de mes pensées et toi, tu reste le symbole de mes rêves renversés
Je sais aussi que pour te plaire il faut se projeter et moi j’ai une certaine ardeur de vivre dans le passé
Tu vois,, c’est dur quand même de vivre aussi longtemps à deux, alors, pour nous épanouir, j’exauce enfin tes vœux...
J'essaie d'être douce, attentive à tes nombreux bobos mais dis-toi que ce n'est pas du tout facile de te masser le dos...
Ne sousestime pas mes mots qui disent que je te trouve très beau : c’est ridicule qu’on se le dise mais moi, je pense que... tu le vaux !
Je crois aussi que mon désir pour toi est plus intense maintenant (beaucoup plus fort en tous les cas ces derniers temps qu’avant)
Peut être tu es surpris par ces aveux, cher bien aimé, alors ce n'est qu'un bien, parce que mon but dans notre couple c’est, - t’étonner !
Ne pense pas aux gens méchants qui veulent avoir profit, mais pense plutôt à nos enfants, profite de la vie!!!

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mardi 2 décembre 2008

Я больше не люблю тебя.Стихи

Я больше не люблю тебя, и по сей причине
Холостяком считаюсь я отныне,-

Так говорил души её герой
Усугубляя мыслей её рой

Она, - так называть её мы будем,
Была примером лучшим людям:

Стирала, мыла, убирала как могла
С детьми сидела и ходила за продуктами одна

Ещё она плюс ко всему тому
Работала на собственном счету

Готовить, правда, не умела,
Но не в этом было дело!

На самом деле дело было в том,
что он стал вдруг считать себя холостяком!

Да, гладить она тоже не любила,
Но разве в глажке,-любви сила?

« Скажите, друже, так за что же
Он разлюбил мен я, негожий ? »,-

Вот так вот думала она
А по щеке текла слеза…

На щекотливый вопрос сей
Вот этой поговоркой берусь ответить ей:

Как говорится любовь зла,
Полюбишь даже и козла

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samedi 15 novembre 2008

Je n'aime pas (poème)

Je n’aime pas
Des vieux gens qui vous doublent dans les fils d’attente
Je n’aime pas
Les mecs baraqués, tatoués, en « marcel » qui se ventent

Je n’aime pas
Les furieux en scooter fonçant dans une rue piétonne
Je n’aime pas
Les filles avec les strings qui dépassent convaincues être « bonnes »

Je n’aime pas
Les bagnoles qui roulent vite décorées de façon « tuning »
Je n’aime pas
Les catcheurs poilus qui se renversent en criant sur un ring

Je n’aime pas
Les mégots qui flottent dans le cendrier après l’orage
Je n’aime pas
Les femmes infidèles mariées devenant soudain sages

Je n’aime pas
Les maîtres permettant à leurs chiens de faire leurs besoins dans les rues
Je n’aime pas
Les émissions que tout le monde regarde de Jean-Luc Delarue

Je n’aime pas
Les chanteurs qui se sentent obligés de pousser à l’extrême leur voix
Je n’aime pas
Les voisins qui te disent « ça va ? » sans rien avoir à faire de toi

Je n’aime pas
Les politiques qui parlent toujours pour nous rien dire
Je n’aime pas
Les blagues plates qui ne font jamais rire

Je n’aime pas
Les bouchons des véhicules à l’arrêt avec leurs moteurs allumés
Je n’aime pas
Les personnes désespérées pensant que leur vie est ratée

Je n’aime pas
Me pencher en hauteur au dessus d’un espace vide
Je n’aime pas
Voir le temps passer en creusant mes rides

Je n’aime pas
Le mistral qui souffle au point qu’on n’ peut plus avancer
Je n’aime pas
Les jeunes gens prétentieux qui ont déjà l’air blasés

Je n’aime pas
Etre retenue quand je décide je m'en aller
Je n'aime pas
Plein d’autres choses auxquelles je ne pense jamais...

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J'aime (poème)

J’aime

J’aime
Tout d’abord et surtout mes enfants
J’aime
Le mouvement des drapeaux dans le vent

J’aime
Savourer le bon vin dans un verre de cristal
J’aime
Voir les véliplanchistes glisser avec leurs planches à voile

J’aime
Visiter pour m’instruire les expositions et musées
J’aime
Admirer la beauté des rares corps bien musclés

J’aime
Déguster les moelleuses pizzas « 4 fromages »
J’aime
Regarder les gamins s’amuser sur une plage

J’aime
Introduire mes pieds nus dans le sable brulant
J’aime
Ne pas être pressée par l’inexorable temps

J’aime
L’ambiance « clean » aseptisée des aéroports
J’aime
Ronger et sucer les juteuses côtes de porcs

J’aime
Prendre un bain moussant et bien chaud
J’aime
Observer le vas et viens des vagues dans l’eau

J’aime
Suivre des yeux les nuages dans le ciel
J’aime
Les formes graphiques des hirondelles

J’aime
Boire un café allongé après un copieux déjeuner
J’aime
Deviner le passé à travers les visages ridés

J’aime
Voir servir au resto les assiettes de repas bien pleines
J’aime
Entendre le rythme de mon cœur dans les veines

J’aime
Rigoler bien fort exhibant toutes mes dents
J’aime
Tous les bons moments que j’ai pu vivre jusqu’à présent

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jeudi 6 novembre 2008

Carte des villes que j'ai visité

vendredi 26 septembre 2008

Oedipe, poème

Je voudrais vous raconter une histoire, conter des jours mauvais et bons
S’en souvenir n’est pas juste un savoir: cela vous servira (qui sait !) de grande leçon !

C’est arrivé il y a si longtemps que seuls les pierres s’en souviennent
Dans un pays parfois si proche mais si lointain, il s’appelait la Béotie, la souveraine

A cette époque la ville de Thèbe prospère, le roi Laïos est son puissant régent
Il est heureux : bientôt il sera père, Jocaste, son épouse, sa reine porte son enfant

Enfin, le jour tant attendu est arrivé : le peuple chante et jubile, -
« Un fils, un héritier est né, que la fête règne sur toute la ville ! »

Mais le bonheur était de courte durée, la vie est faite de lutte des contraires :
Le mal épie le bien à chaque instant rendant la joie amère…

L’oracle prédit au nouveau-né un triste destin : l’enfant sera damné sur cette terre :
Son père va périr de sa main, et pour épouse il recevra sa mère

Une décision terrible s’éveille alors en roi, il fait percer les fines chevilles de nourrisson
Pour qu’on l’attache par une courroie au pied de la montagne Cithéron

Mais par caprice du sort ou volonté divine le rejeton est retrouvé par les bergers,
Ils l’ont porté à Corinthe, ville sublime, où Polybos, le roi, l’a adopté

Le roi est fou de joie car grâce aux dieux, enfin, la chance lui a sourit :
Il berce un héritier dans ses grands bras, son rêve le plus sacré s’est accomplit !

Le nom d’Œdipe était choisit pour prénommer l’enfant à cause de ses blessures :
Ses deux chevilles percées sont abimés et l’infection a provoqué des grosses enflures

Ainsi le petit Œdipe est recueillit au sein de la famille royale corinthienne
Il y est nourrit, choyé, aimé, il y grandit jusqu’à ce que une autre prédiction survienne …

Le temps s’écoule, le jeune garçon mûrit et il désire connaître une vraie essence des choses
Et quand enfin il faite ses seizes printemps, alors, vaillant, partir à Delphes il ose

A Delphes il consulte un vieux divin: l’oracle lui parle, et, selon ses dires, -
Le parricide suivi d'un incestueux destin l’attendent dans un très proche avenir...

Abasourdi par cette terrible nouvelle, pauvre Œdipe n'ose plus rentrer chez soi
Corinthe, sa ville natale est si belle… Il ne pourra jamais être son roi

Il s’imagine alors que toute sa vie est destinée à parcourir le monde
Au cours de son périple il s'accomplie, son corps s’épuise mais ses rêves abondent

Un jour maudit, sur une passerelle perdue il croise le char d’un riche notable
La route était très longue, la voie, - étroite, personne n’est capable d’être aimable

Et c’est alors que la dispute éclate : chacun pense être dans son droit
Avec sa lourde canne Œdipe frappe à la tête ce présumé « roi »

La malheureuse victime tombe à terre, son sang s’écoule et son regard est flou
Ses serviteurs abandonnent la scène du crime pensant avoir affaire à un fou

Sans se soucier du meurtre qu’il vient de commettre, Œdipe reprend son périlleux chemin
Ses espérances l’emportent : il veut réaliser un acte suprême, mais, pour l’instant, en vain

Pendant ce temps un bruit s’est répandu : les gens racontent que Thèbes est en péril
Un monstre, mi-femme, mi-aigle, mi-lion dévore les voyageurs aux portes de cette ville

La créature maligne, comme on dit, piège les passants avec une devinette se présentant ainsi :
« Qui marche à 4 pattes à l’aube de la vie, puis, - à deux pattes, puis - à trois pattes au terme de sa vie ? »

à suivre!!! (en train d'écrire la suite)

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jeudi 25 septembre 2008

Tears for Fears. Pale Shelter. video clip

mercredi 24 septembre 2008

NEW PAINTING: VIRGINS



Acrylique, graphite, collage sur papier marouflé sur toile. Acrylic, collage on papers on canvas. 100x100 cm

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Ma Zo fait dodo...

Ma muse, poème

Ma muse s’amuse
De son piédestal
Elle installe
Mes invitées autours des tables :
Les gens simples à coté des notables

Ma muse abuse :
Avec ses charmes
Elle vous désarme
Et elle se déshabille
Pour le plaisir de vos pupilles

Ma muse, elle ruse :
Sous les feux de la rampe
Comme une vraie vamp
Elle se met en scène
Pour séduire mes mécènes

Ma muse, elle s’use :
A bout des forces
Elle s’efforce
De redonner un sens
A mon amble existence…

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vendredi 12 septembre 2008

Mon guide, mini poème, septembre 2008

Je te suis : je marche dans tes pas résonnants dans le vide
Je t’écoute : j’entends le son de ta voix sortant de ta gorge acide
Je te vois : je perçois se poser sur moi le regard de tes yeux limpides
Je te sens : je respire l’odeur du tabac froid de ta barbe rigide

Tu me devance, pas à pas, pour me frayer le chemin solide
Tu transformes en oasis le désert de mon corps aride
Tu étanches la soif de ma grande bouche avide
Tu réveille en moi les souvenirs de mon âme candide

Je redécouvre dans tes bras l’art d’aimer d’Ovide
Tu me fais oublier alors l’existence de mes rides
Je rattrape le temps qui passe comme un éclair rapide
Tu me trace la vraie voie : tu es mon guide

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lundi 10 septembre 2007

L'esprit d'éphèbe m'a chuchotté une nuit d'été..., poème

Une nuit d'été l'esprit d'éphèbe m'a chuchoté d'ennui que
Nous sommes tous des courants d'air à la portée de la vie...
Que le bonheur n'est qu'une plume à la portée du vent
Et l'existence n'est qu'un mirage se dispersant d’antan
Il me disait que chaque personne est un esprit voulu
Mais que personne n’est soumise à sa mise à nu
Il racontait que s'interdire de faire valoir ses droits
Est un chemin à parcourir vers une remise de soi
Et il berçait mon âme fragile en me tenant la main
Emmenant le sel de mes larmes agiles à se dissoudre dans son vin.
Il continuait ses dires par sa voix résonante en amont
Qui me disait d’écrire ce que les autres font
Il présenta sa muse, elle s’amusait en bas :
La vue de son insouciance m’a attiré vers moi
J’ai descendu les marches pour la rejoindre au fond
Et elle m’a offert, généreuse, un doux baiser sur le front
Elle m’a promise de me faire découvrir ces différents jeux
Et moi j’ai laissé assouvir mes multiples je.
Je savais déjà que cette descente sera longue mais alors
Je ne pouvais plus d’attendre le gong de mes mentors
Et que même si ma route n’a vraiment rien d’une routine
Je sais que mes yeux ne sont que des simples rétines
Même s'ils sont capables d'apercevoir cette brume
Se déposant au crépuscule du matin sur le bitume
et ne jamais voir le goudron envahissant son fond...

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samedi 8 septembre 2007

Depeche mode

mardi 28 août 2007

Ti amo, Alessandro...V. (voisin du dessus)


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