vendredi 26 septembre 2008

Oedipe, poème

Je voudrais vous raconter une histoire, conter des jours mauvais et bons
S’en souvenir n’est pas juste un savoir: cela vous servira (qui sait !) de grande leçon !

C’est arrivé il y a si longtemps que seuls les pierres s’en souviennent
Dans un pays parfois si proche mais si lointain, il s’appelait la Béotie, la souveraine

A cette époque la ville de Thèbe prospère, le roi Laïos est son puissant régent
Il est heureux : bientôt il sera père, Jocaste, son épouse, sa reine porte son enfant

Enfin, le jour tant attendu est arrivé : le peuple chante et jubile, -
« Un fils, un héritier est né, que la fête règne sur toute la ville ! »

Mais le bonheur était de courte durée, la vie est faite de lutte des contraires :
Le mal épie le bien à chaque instant rendant la joie amère…

L’oracle prédit au nouveau-né un triste destin : l’enfant sera damné sur cette terre :
Son père va périr de sa main, et pour épouse il recevra sa mère

Une décision terrible s’éveille alors en roi, il fait percer les fines chevilles de nourrisson
Pour qu’on l’attache par une courroie au pied de la montagne Cithéron

Mais par caprice du sort ou volonté divine le rejeton est retrouvé par les bergers,
Ils l’ont porté à Corinthe, ville sublime, où Polybos, le roi, l’a adopté

Le roi est fou de joie car grâce aux dieux, enfin, la chance lui a sourit :
Il berce un héritier dans ses grands bras, son rêve le plus sacré s’est accomplit !

Le nom d’Œdipe était choisit pour prénommer l’enfant à cause de ses blessures :
Ses deux chevilles percées sont abimés et l’infection a provoqué des grosses enflures

Ainsi le petit Œdipe est recueillit au sein de la famille royale corinthienne
Il y est nourrit, choyé, aimé, il y grandit jusqu’à ce que une autre prédiction survienne …

Le temps s’écoule, le jeune garçon mûrit et il désire connaître une vraie essence des choses
Et quand enfin il faite ses seizes printemps, alors, vaillant, partir à Delphes il ose

A Delphes il consulte un vieux divin: l’oracle lui parle, et, selon ses dires, -
Le parricide suivi d'un incestueux destin l’attendent dans un très proche avenir...

Abasourdi par cette terrible nouvelle, pauvre Œdipe n'ose plus rentrer chez soi
Corinthe, sa ville natale est si belle… Il ne pourra jamais être son roi

Il s’imagine alors que toute sa vie est destinée à parcourir le monde
Au cours de son périple il s'accomplie, son corps s’épuise mais ses rêves abondent

Un jour maudit, sur une passerelle perdue il croise le char d’un riche notable
La route était très longue, la voie, - étroite, personne n’est capable d’être aimable

Et c’est alors que la dispute éclate : chacun pense être dans son droit
Avec sa lourde canne Œdipe frappe à la tête ce présumé « roi »

La malheureuse victime tombe à terre, son sang s’écoule et son regard est flou
Ses serviteurs abandonnent la scène du crime pensant avoir affaire à un fou

Sans se soucier du meurtre qu’il vient de commettre, Œdipe reprend son périlleux chemin
Ses espérances l’emportent : il veut réaliser un acte suprême, mais, pour l’instant, en vain

Pendant ce temps un bruit s’est répandu : les gens racontent que Thèbes est en péril
Un monstre, mi-femme, mi-aigle, mi-lion dévore les voyageurs aux portes de cette ville

La créature maligne, comme on dit, piège les passants avec une devinette se présentant ainsi :
« Qui marche à 4 pattes à l’aube de la vie, puis, - à deux pattes, puis - à trois pattes au terme de sa vie ? »

à suivre!!! (en train d'écrire la suite)

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