lundi 10 septembre 2007

L'esprit d'éphèbe m'a chuchotté une nuit d'été..., poème

Une nuit d'été l'esprit d'éphèbe m'a chuchoté d'ennui que
Nous sommes tous des courants d'air à la portée de la vie...
Que le bonheur n'est qu'une plume à la portée du vent
Et l'existence n'est qu'un mirage se dispersant d’antan
Il me disait que chaque personne est un esprit voulu
Mais que personne n’est soumise à sa mise à nu
Il racontait que s'interdire de faire valoir ses droits
Est un chemin à parcourir vers une remise de soi
Et il berçait mon âme fragile en me tenant la main
Emmenant le sel de mes larmes agiles à se dissoudre dans son vin.
Il continuait ses dires par sa voix résonante en amont
Qui me disait d’écrire ce que les autres font
Il présenta sa muse, elle s’amusait en bas :
La vue de son insouciance m’a attiré vers moi
J’ai descendu les marches pour la rejoindre au fond
Et elle m’a offert, généreuse, un doux baiser sur le front
Elle m’a promise de me faire découvrir ces différents jeux
Et moi j’ai laissé assouvir mes multiples je.
Je savais déjà que cette descente sera longue mais alors
Je ne pouvais plus d’attendre le gong de mes mentors
Et que même si ma route n’a vraiment rien d’une routine
Je sais que mes yeux ne sont que des simples rétines
Même s'ils sont capables d'apercevoir cette brume
Se déposant au crépuscule du matin sur le bitume
et ne jamais voir le goudron envahissant son fond...

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samedi 8 septembre 2007

Depeche mode


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